Saturday, June 30, 2012

Pâturer – Essentiel pour les chevaux.

Natalija Aleksandrova

S’il est donné l’occasion aux chevaux d’avoir la possibilité de brouter de l’herbe en accès libre tout au long de l’année, et d’accéder à tous ses autres besoins essentiels, sans restriction de mouvements, que ce soit le jour ou la nuit, leur corps est en mesure d’utiliser l’herbe de la manière la plus bénéfique lors de chaque saison. Les herbes de printemps donnent de la vigueur aux chevaux pour la période d’accouplement, les aident à regagner du poids à la sortie de l’hiver, de même qu’elles fournissent l’énergie supplémentaire aux poulains qui en ont besoin pour leur croissance et leur développement. Des réserves de graisses sont stockées au cours des pâturages d’été et d’automne dans le corps de chevaux, qui sont alors utilisées au cours de l’hiver.

Lorsque le cheval a la possibilité d’exprimer ses habitudes naturelles de pâturage tout au long de l’année, il n’est jamais brusquement exposé à un nouveau type de nourriture, qui pourrait affecter son métabolisme de manière négative. Les prairies de printemps possèdent à la fois de nouvelles pousses fraîches et des herbes sèches de l’année précédente, ainsi l’animal passé de manière graduelle à une herbe plus riche en nutriments. Comme la nouvelle herbe cesse de pousser en automne, le cheval commence peu à peu à manger des plantes aux fibres sèches, qui lui sont bénéfiques au cours de saisons plus froides.

Le processus de fermentation de fibres naturelles insoluble dans le gros intestin crée de la chaleur dans le corps du cheva. Les herbes sèches arrivent à maturation et les branches de haies et d’arbres ont une contenance plus élevée en fibres insolubles que les plantes fraîches vertes. Il est plus naturel pour le cheval de brouter de l’herbe verte en été, lorsqu’il fait chaud, parce qu’ainsi, moins de chaleur est crée lors de la fermentation des fibres solubles contenues dans l’herbe, et que l’animal n’a pas besoin d’évacuer l’excès de chaleur interne de son corps. Il est bénéfique pour le cheval de brouter des plantes sèches, riches en fibres insolubles par temps froid. Les fibres sont digérées lentement et la chaleur interne est maintenue plus longtemps, aidant le cheval à conserver sa température interne au cours de l’hiver.

En général, il est très incorrect de dire que 'l’herbe est mauvaise pour le cheval', parce que celle-ci a représenté sa nourriture naturelle depuis qu’il a évolué pour devenir un herbivore nomade coureur de plaines. Nous devons apprendre et considérer tous les effets causés par l’homme en manipulant le mode de vie des chevaux et leurs pâtures afin d’éviter les situations où l’herbe deviendrait un 'danger'. Telles que limiter l’accès des chevaux à la nourriture, modifier la chimie de leur estomac qui rend celui-ci incapable d’absorber tous les nutriments contenus dans les herbes, fournir au cheval des pâtures d’une seule espèce d’herbe traitée de fertilisants correspondant spécialement à l’élevage du bétail qui possèdent un métabolisme totalement différent, ou les restreindre en liberté de mouvement ces qui endommage leur métabolisme, etc.

Chevaux domestiques vivant naturellement. Broutant sur une pâture sans engrais. Début du printemps. Lettonie:


Les mêmes chevaux plus tard au printemps, quelques jours avant la vue suivante:




Chevaux domestiques vivant naturellement. Broutant une pâture de printemps sans engrais. Pologne:



Chevaux sauvages de Przewaski en Ukraine. Pâturage d’été:




Chevaux sauvages Konik Polski en Lettonie. Pâturage d’été:




Konik Polski broutant l’herbe d’un marécage. Pologne:



Chevaux domestiques vivant naturellement. Broutant sur une pâture d’été sans engrais. Lettonie:







Chevaux domestiques vivant naturellement. Broutant sur une pâture d’été sans engrais. Norvège:


Chevaux sauvages Konik Polski pâturant en automne. Pologne:



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