A l'heure ou nous augmentons nos connaissances sur différents aspects de la santé de nos chevaux, et des animaux en général, plusieurs situations apparaissent qui nous poussent à nous interroger profondément sur les connaissances et les options que choisissent les vétérinaires pour soigner nos animaux. Cet article n'est en aucun cas un affront envers les vétérinaires responsables qui mettent à jour leur connaissances. Ce qui est triste en revanche, est de rencontrer couramment le schéma majoritairement répandu internationalement.
Ce schéma correspond à un manque de connaissances biologiques quant à la gestion correcte de l'environnement, aux pathologies liées à un mauvais environnement biologique, au comportement normal de ces animaux dans leurs niches biologiques ou hors de celles-ci, de même qu'à des traitements de simples infections et d'abcès dont la mise en corrélation avec la niche biologique n'est pas prise en compte.
Ce problème n'est pas lié à un pays en particulier. En fait, nous pouvons l'observer partout, puisque notre organisation reçoit des retours d'expériences de propriétaires partout dans le monde, et que nos professionnels les rencontrent également partout. Cela semble être un phénomène général. Avec cet article nous voudrions encourager les propriétaires à ne jamais avoir peur de poser des questions quant au travail des vétérinaires et sur la santé de leurs chevaux.
La thèse scientifique du Dr.Cook, qui conclue en prouvant la douleur que provoque le mors dans la bouche sensible du cheval, est publiée depuis des ANNEES, elle n'est cependant pas encore inclue dans le programme scolaire vétérinaire, et est largement inconnue par les vétérinaires professionnels. Le mors est un corps étranger, portant sur le tissu muqueux et les terminaisons nerveuses de la mâchoire. Dans la bouche du cheval la seule présence de ce corps étranger déclenche le réflexe de mâcher, et le cheval commence à produire de la salive. Influencer ce corps étranger de différentes manières par la main du cavalier provoque une gêne et des douleurs neurologiques. Nous avons une quantité de photographies documentant les dommages causés par les mors, allant de simples contusions jusqu'au traumatisme tissulaire sévère de la langue, aux dommages sur le palais mou et la mandibule. Ces preuves bien étayées ont été publiés dans des revues scientifiques et restent à ce jour sans contestation, mais les vétérinaires n'utilisent toujours pas ces connaissances dans leur pratique et n'éduquent pas les propriétaires quant à ce problème. Cela laisse place à la spéculation sur la qualité de leurs connaissances et aussi sur les raisons possibles qui pourraient influer sur leur manque d'action.
Surtout concernant les pieds - la plupart des vétérinaires n'ont pas évolué dans leurs connaissances sur le diagnostic et les options de traitement appropriées. Ici, nous voudrions vous présenter plusieurs cas d'incompétence dans le diagnostic et le traitement des différents problèmes de pied, que nous avons recueillies auprès de propriétaires que nous opposerons à notre pratique.
Cas 1. Un mauvais traitement des problèmes de sabots par une équipe de vétérinaires et d'un maréchal-ferrant
Une jument de 19 ans, a été secourue et est arrivée avec un fer dit "orthopédique" sur une de ses antérieur. Le traitement de «pied creux» («maladie de la ligne blanche" avec la paroi), un problème qu'elle avait depuis des années. La jument était un cheval de CSO malgré ce pied - un fait incroyable, qui nous donne une autre raison sérieuse de douter du bien fondé du «sport» équestre et des buts de ceux qui y prennent part et le défende. Les propriétaires / sauveteurs se sont entendu dire que ce problème n'était «rien de spécial», mais en réalité, le pied ne pouvait même plus être ferré. La jument devait être transporté à une clinique à Telgte. Dans cette clinique un maréchal-ferrant a poussé un clou dans le trou dans la paroi du sabot et à voir à quelle profondeur il est allé, un objet mou aurait suffi. Puis il a effectué une ablation de la paroi du sabot, en supprimant une grande partie de la partie dorsale de la paroi.
La jument a été renvoyé à la maison avec un sabot bandé et une plaque en plastique servant de «protection». Il a été conseillé de mettre la jument au repos au boxe. La jument a passé un an au boxe. Son bandage a été renouvelé tous les jours. Exactement comme prescrit par l'équipe vétérinaire. Les propriétaires ont suivi leur avis, ayant la conviction que l'équipe de vétérinaire savait ce qu'elle faisait et qu'elle était bien là pour aider cette jument. Les propriétaires ont fait des efforts considérables pour donner plus d'espace à la jument pour vivre dans son isolement en lui offrant l'espace de deux boxes et un petit enclos. Après une année, sans amélioration, avec la paroi du sabot encore décollée, les propriétaires ont décidé de rejeter des conseils complémentaires de cette équipe de vétérinaires et de maréchal-ferrant et de chercher une autre solution. Ils ont décidé de sortir cette jument de son isolement afin qu'elle puisse rejoindre le reste du troupeau et se déplacer librement. Leur décision s'est avérée saine comme ils ont pu l'observer, puisqu'au fil du temps cette libre circulation a contribué à elle seule à l'amélioration de ses sabots et une meilleure croissance de la paroi.
Cas 1. Analyse
Malgré
les croyances largement répandues, les bactéries et les champignons
ne sont pas une menace pour la ligne blanche d'un sabot en bonne
santé, puisque dans la situation saine le taux de production corne
dépasse toujours le taux de sa décomposition. Les bactéries et les
champignons sont toujours présents dans n'importe quel sabot, ils
sont nécessaires pour le sabot. Quand on obtient cet équilibre, les
champignons et les bactéries font partie intégrante du mécanisme
d'auto-parage naturel du sabot.
(pour
plus d'informations: — “Hoof thrush” — http://www.academialiberti.de/academia/viewtopic.php?f=13&t=2015) La vraie cause de problèmes de ligne blanche est en fait due à une forme de sabot incorrecte et / ou au ferrages et / ou à cheval gardé dans de mauvaises conditions qui limitent son mouvement, provoque une déshydratation du sabot et des dommages du chorion par l'exposition à l'ammoniac. La forme incorrecte du sabot et / ou le ferrage et le manque de mouvement naturel entraînent une réduction de la circulation sanguine ainsi que des dégâts mécaniques du chorion, qui est le tissu qui produit la ligne blanche du pied. Ces causes entraînent également des dommages de la ligne blanche elle-même. Du fait de ces dommages et d'une moins bonne qualité et quantité de production de corne, la vitesse à laquelle la corne est décomposé commence à dépasser la vitesse à laquelle elle est produite, et la ligne blanche est ainsi détruite très haut dans le pied.
L'espace existant actuellement où la ligne blanche a été détruit permet aux organismes étrangers et à l'infection de pénétrer à l'intérieur du sabot. Aussi les populations normales de bactéries et de champignons explosent "hors de contrôle" et pénètrent plus profondément dans l'espace, allant jusqu'à "rogner la corne". Si le sabot continue à subir cette diminution de la circulation sanguine, et que des forces mécaniques impropres continuent de l'affecter, la ligne blanche et l'intérieur de la paroi se trouvent touchés, et un effet de "pied creux" apparait - la paroi commence à se décoller des tissus entourant la troisième phalange du pied.
Dans cette situation, la ferrure ou la ferrure dite "orthopédique" ne peut que masquer le problème pendant un temps, puisqu'elle reste l'obstacle à la guérison, tandis que les dommages vont continuer à progresser, passant souvent inaperçus pour les propriétaires ainsi que pour certains professionnels. Puisqu'à travers la restriction du mécanisme du pied, le ferrage bloque la circulation sanguine dans le pied et crée des forces mécaniques dommageables.
Le retrait de la paroi ne s'attaque pas non plus à la vraie cause, puisque son but est juste de retirer une partie du pied « affecté par les bactéries et l'infection ». Au contraire, le retrait peut engendrer une situation dans laquelle l'infection peut affecter les tissus internes et la structure, puisque le pied est à nu. Les éléments du bandage et le placement d'une paroi artificielle peuvent créer plus de mal en terme de pression sur le chorion laminaire.
Et
le pire conseil pouvant être prescrit dans une telle situation –
lorsqu'un problème de pied est consécutif, entre autres, à un
problème de circulation sanguine – est de laisser un cheval au
repos au boxe. C'est un fait physiologique de base – La guérison
ne peut se produire que par un métabolisme accru, c.a.d par une
circulation sanguine accrue. Puisque le sang « frais »
alimente les zones affectées par des nutriments – « reconstruire
les blocs » demandait à renouveler les tissus endommagés.
Plus la circulation sanguine est intense, plus vite survient la
guérison. Laisser un cheval au repos au boxe signifie réduire la
circulation dans les pieds, puisqu'elle n'est possible qu'avec du
mouvement constant pour lequel le corps et les pieds du cheval sont
prévus. De ce fait en restreignant la circulation, nous restreignons
le processus de guérison.
De
plus, la séparation du cheval de son troupeau, réduit le processus
de guérison en créant des souffrances mentales et un déséquilibre
psychologique. Le cheval est un animal grégaire et son cerveau a des
aptitudes différentes de celui d'un animal solitaire. Son cortex
cérébral est conçu pour n'envoyer des ordres à des centres
nerveux que s'il se trouve en troupeau.
En
premier, ce que devrait recommander n'importe quel praticien
vétérinaire dans le cas de problème de ligne blanche serait un
soin correct du pied dans des conditions de vies adaptées
fournissant une possibilité de mouvement sans restrictions, ce qui
va soutenir le mécanisme du pied et, à travers lui, toutes les
fonctions destinées à favoriser la guérison.
Cas
2. Mauvais diagnostique et mauvais traitement de problèmes de
pied par un vétérinaire
Un
vétérinaire est intervenu pour le cas d'une jument trouvée
boiteuse à l'antérieur droit, la nuit précédente, au retour du
paddock. Les pieds de la jument étaient assez longs, et il était
prévu qu'elle soit parée dans les jours qui suivaient. La jument
avait eu les fers retirés moins de deux mois auparavant et était
très sensible sur sol dur. Le vétérinaire a osculté le pied
boiteux et a conclu que la boiterie était une fourbure due au fait
que la jument avait mangé trop d'herbe. Le vétérinaire a pris une
radio du pied et devant cette preuve son verdict suivant
fut : « O.k., pas de basculement de la troisième
phalange visible. Ce n'est pas de la fourbure» bien qu'il pensait
que le problème venait quand même du pied. La jument reçu des
antidouleurs et des anti-inflammatoires, et fut mise au repos au
boxe. Deux jours après la jument marchait normalement, et fut
ramenée par sa propriétaire au paddock avec le reste du troupeau,
puisqu'elle devenait folle à rester seule à l'intérieur.
Deux
jours après, il n'y avait pas plus de boiterie lors du parage. Le
jour suivant le parage elle était de nouveau boiteuse de l'antérieur
droit. Le vétérinaire intervint et conclut « fourbure ».
Il prescrivit un repos complet, antidouleurs et antibiotiques. La
jument restait tout le temps sans poser le pied droit au sol. Reposer
tout son poids sur le pied gauche ne posait pas de problème.
Lorsqu'elle
marchait elle ne semblait pas avoir de problème à compenser en
posant tout le poids sur son antérieur gauche, mais elle était boiteuse
sur l'antérieur droit. La propriétaire n'était pas d'accord non
plus que ce soit de la fourbure qui cause cette boiterie et décida
de ne pas donner les médicaments prescrits avant de se sentir
confiante dans un diagnostic. Les professionnels des pieds qui
venaient dans cette écurie n'étaient pas d'accord non plus sur la
fourbure, ils pensaient plutôt à un abcès.
Après
quelques jours de repos complet, la propriétaire sortit la jument
pour une petite promenade. La jument était si contente de pouvoir
bouger librement et elle trotta, bien que toujours boiteuse. Le jour
suivant, la propriétaire ne supportait plus de voir sa jument
souffrir de cette séparation avec son troupeau qui la rendait
anxieuse, donc elle décida de laisser sa jument boiteuse avec le
reste du troupeau pour la nuit. Le lendemain, l'abcès apparu dans la
région de la couronne. En quelques jours la boiterie disparut
complètement. La propriétaire appela le vétérinaire pour lui dire
qu'il s'agissait d'un abcès, mais celui-ci n'était pas d'accord
avec la preuve physique. Il persista à dire qu'il s'agissait de
fourbure à l'antérieur droit. Plus tard la propriétaire reçut la
facture du vétérinaire, établissant « Signes de basculement
de la troisième phalange sur l'antérieur droit visible sur la
radiographie. Diagnostic : Fourbure » (Nous nous souvenons
qu'il avait dit à la propriétaire « Pas de basculement de la
troisième phalange, n'est-ce pas?)
Cas 2. Analyse
Cas 2. Analyse
La
fourbure affecte généralement les deux antérieurs voire les quatre
pieds chez le cheval. La forme aiguë de la fourbure est caractérisée
par la douleur que montre le cheval sur tous les pieds concernés.
Elle peut se produire sans changements pathologiques à l'intérieur
du pied tel que la bascule de la troisième phalange. Dans les cas
extrêmes, la bascule peut apparaître, mais pas avant 48 heures
après l'apparition des premiers signes de douleur.
La
radiographie faite le lendemain de l'apparition de signes de fourbure
aiguë ne peut pas être utilisée comme confirmation de ce
diagnostic : c'est trop tôt pour que les changements soient
visibles. Les changements apparaissant sur de telles radiographie
peuvent résulter de problèmes antérieurs. La radiographie peut ne
montrer aucun changements puisque la crise de fourbure aiguë peut se
produire sans changements.
Ensuite,
ce qui peut nous rendre suspicieux quant au diagnostic de "fourbure" dans ce cas c'est qu'il ne se produise que
sur un pied. Il est extrêmement rare qu'un cheval soit atteint de
fourbure sur un seul pied. Jusqu'à présent le seul cas répertorié
nous montre qu'il s'agit des conséquences d'une compensation par une
jambe, autrement dit d'un excès de poids sur cette jambe du fait
d'une blessure à la jambe opposée et lorsque le cheval est
immobilisé après une telle blessure ('static laminitis', Rooney.J)
Un
autre constat, qui contredit le diagnostic de "fourbure sur un
pied", est "la jument a mangé trop d'herbe".
Les quatre pieds constituent UN organe métabolique du corps du
cheval. La surcharge en glucides, qui produit un effet
dans le corps du cheval identique à une intoxication ne peut pas
affecter uniquement ¼ d'un organe métabolique dans notre cas.
Regardons la forme des deux pieds antérieurs de la jument:
Nous
remarquons le même degré d'évasement de la paroi sur les deux
antérieurs. L'évasement nous suggère un décollement sévère de
la ligne blanche similaire sur CHAQUE pied. Ayant le même degré
d'étirement de la ligne blanche sur les deux antérieurs, il est
surprenant que la fourbure n'apparaisse que sur un pied.
Ne
connaissant que ces quelques faits devrait nous faire chercher une
autre explication de boiterie sur un pied.
Le
cheval a été déferré peu avant les événement décrits. Le fait
de déferrer peut restaurer le mécanisme du pied à un point
considérable. Avec chaque retour à un mécanisme fonctionnel dans
le pied, la circulation sanguine est également améliorée de
manière conséquente. Avec une amélioration de l'afflux sanguin, il
devient possible au corps de soigner les problèmes, y compris
drainer les pieds des tissus nécrosés, qui se sont formés dans les
tissus internes lors de la longue période de ferrage. La formation
d'abcès est la méthode utilisée par le corps pour se débarrasser
de fragment de tissus morts trop importants pour être évacués dans
le sang.
Dans
ce cas la boiterie est réapparue dans toute sa splendeur directement
après le parage. Le retrait de la corne trop longue via le parage a
encore amélioré le fonctionnement du pied. Amélioration du
fonctionnement implique amélioration de l'afflux sanguin donc
amélioration des capacités de guérison.
Maintenant
regardons à nouveau les photos des pieds:
L'abcès,
suspendu dans ses fonctions auparavant du fait du manque d'apport de
sang a reçu de nouvelles forces pour reprendre son travail après
l'amélioration d'apport de sang neuf dans la zone affectée. Les
abcès reçoivent du sang, tous les éléments, tels que les cellules
sanguines dont ils ont besoin pour travailler. Meilleur est l'apport
de sang, meilleur est l'effet guérisseur de l'abcès. C'est
pourquoi les abcès ne sont pas rares après le déferrage et peuvent
apparaître juste après un parage.
Si nous regardons de plus près, nous pouvons noter - le 'trou' en pince.
La pression constante de l'extrémité de la troisième phalange sur la
sole due à la mauvaise conformation du pied (talons trop hauts), combiné
à la pression du pinçon du fer conduit à endommager les vaisseaux
sanguins à cet endroit, puis, plus tard, à la destruction des tissus
osseux, les tissus morts de l'os et du chorion se sont accumulés
longtemps dans cette région. Les dommages dans la corne ont créé un
point d'entrée pour les infections extérieures. tous cela crée la
situation parfaite pour l'apparition d'abcès.
Regardons enfin les photos des pieds:
Nous pouvons voir l'endroit où l'abcès a percé la couronne. Cela s'est produit directement au dessus du point abîmé en pince. C'est le comportement typique des abcès - trouver le chemin le plus court pour sortir dans un tissus moins dur, les abcès ont tendance à percer à la jonction des tissus dur et des tissus mou.
Cas
3. Qualité
inacceptable de radios faites par un spécialiste vétérinaire
entraînant plusieurs erreurs de diagnostique de problèmes de pieds
Un
vétérinaire est intervenu sur un hongre de 18ans pour faire des
radios des antérieurs. Le cheval avait été ferré pendant des
années et était déferré depuis un mois lors de la visite. Les
radios avaient été réclamées par un professionnel du soin du pied
pour juger des conditions suite au déferrage. A l'époque ou les
radios ont été réalisées, les pieds étaient comme cela :
Voilà
les radiographies réalisées pour ce cas :
Sur
le courrier joint aux clichés que le propriétaire reçu du
vétérinaire, nous avons appris entre autre " ..l'espace entre
la paroi et la troisième phalange semble plus important dans
l'antérieur droit que dans le gauche, ce qui peut indiquer une
résorption (une disparition) de l'os"
Cas
3. Analyse
Le
premier problème important qu'indique l'espace croissant entre l'os
et la paroi est un changement en fourbure chronique, à l'intérieur
du pied : ligne blanche endommagée et affaiblie, détachement
et bascule de la troisième phalange. Mais même ainsi la fourbure se
produit sur les deux antérieurs, le degré de changement peut être
différent dans chaque pied du fait de la différence de forme des
pieds.
Concernant
l'interprétation de la seule perte osseuse pouvant causer un écart
plus important entre l'os et la paroi, il s'agirait d'une déformation
dramatique de l'os, ce qui n'est pas visible sur ces radiographies.
Si le constat était correct alors le type de déformation dont
parle le vétérinaire génère habituellement une forme particulière
de la surface dorsale de la troisième phalange, présentant un
processus extenseur plus important que la normale, en raison de
l'anatomie et de la physiologie du sabot. Celui-ci n'étant pas
affecté par la pression destructrice qui cause la destruction
osseuse sur la surface dorsale de la troisième phalange. Nous ne
voyons cette forme spécifique sur aucun des os d'après les radios.
Le
diagnostic établit qu'un seul os est affecté, et ceci suppose que
des degrés différents devraient être visibles sur chaque os, les
radios ne laissent pas voir cette différence.
Tout
d'abord ce que nous pouvons effectivement constater sur ces radios
est que leur qualité est inacceptable. Elle est inacceptable parce
qu'aucune sole n'est visible et que la partie inférieure est
surexposée . De ce fait nous ne pouvons pas observer la finesse des
soles et la position de la troisième phalange par rapport au sol.
Les radios des pieds devraient toujours être réalisées avec un
niveau du sol visible sur le cliché. On ne voit pas non plus de
jonction prononcée entre la couronne et la paroi sur les radios,
ce qui empêche de se rendre compte correctement du degré de la
bascule de l'os.
Il
n'y a pas de différence visible d'espace significative entre la
paroi et l'os sur les deux pieds, d'après les radios. Ce que l'on
observe en réalité est la différence de position de la troisième
phalange dans le pied, du fait de la différence de forme des pieds
(nous pouvons voir la différence sur les photos) – l'un des pieds
est plus haut (talons plus longs) alors que l'autre est plat. Et nous
pouvons voir le degré de bascule dans chaque pied.
En
obtenant de tels résultats sur les radios, un vétérinaire
professionnel doit informer le propriétaire du danger d'une
évolution plus grave des changements pathologiques dans de tels
pieds et de la possibilité pour le cheval de développer une
fourbure
chronique s'il ne reçoit pas les soins corrects appropriés afin de
remettre la troisième phalange dans une position physiologique
correcte à l'intérieur du pied, rétablissant par là, la cohésion
de la ligne blanche, afin de prévenir de futurs décollements.
* * *
Nous encourageons les propriétaires à poser toutes les questions qu'ils peuvent avoir sur cet article ainsi que sur n'importe quel traitement qu'ils donnent à leur cheval en suivant les prescriptions d'un vétérinaire. Nous recommandons les étapes suivantes:
– N'ayez pas peur d'interroger qui que ce soit pour la santé de votre cheval.
–
Si
vous avez à faire à un expert, alors celui-ci doit pouvoir vous
expliquer chaque détail sur lequel vous le questionnez, ainsi que
la cohérence du problème concerné avec l'ensemble du corps du
cheval. Gardez en mémoire que la médecine vétérinaire
allopathique n'est pas une médecine naturelle et que votre
vétérinaire est susceptible de ne pas connaître la médecine
vétérinaire naturelle.
–
Refusez
tout traitement suggéré par un vétérinaire qui recommande
d'enfermer votre cheval au boxe. Les chevaux doivent avoir une
liberté de mouvement pour pouvoir guérir.
–
Refusez
le traitement suggéré par un vétérinaire qui prescrit des
antidouleurs chimiques, des corticostéroïdes ou des antibiotiques
à votre cheval sans vous prévenir sur leurs effets secondaires ou
sans chercher des possibilité de thérapies alternatives
(phytothérapie, homéopathie, etc.) En marge du chaos métabolique
créé dans le corps du cheval, qui rend le processus de guérison
difficile, les médicaments chimiques sont bien connus pour leurs
effets secondaires sévères dans le corps du cheval. Juste quelques
effets secondaires : les anti-inflammatoires et antidouleurs
non stéroïdaux sont connus pour être la cause d'ulcères de
l'estomac et des intestins ;
les antibiotiques sont reconnus pour détruire les défenses
immunitaires, les corticostéroïdes sont répertoriés comme cause
de fourbure chez le cheval.
–
Refusez
le traitement d'un vétérinaire qui ne prend pas en compte le côté
psychologique du comportement du cheval (le cheval est un animal
grégaire, la séparation du troupeau cause énormément de stress
et rend la guérison difficile).
–
Refusez
les traitements qui ne font que « fonctionner » votre
cheval afin que vous puissiez l'utiliser à nouveau rapidement.
–
Cherchez
les experts qui vont travailler au rythme du corps en prenant en
compte les processus de guérison que celui-ci comporte, aucun
cheval ne mérite moins que cela.
cas analysés par Natalija Aleksandrova
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