Saturday, September 7, 2013

Mon vétérinaire le sait-il?

Par Maksida Vogt, Natalija Aleksandrova

A l'heure ou nous augmentons nos connaissances sur différents aspects de la santé de nos chevaux, et des animaux en général, plusieurs situations apparaissent qui nous poussent à nous interroger profondément sur les connaissances et les options que choisissent les vétérinaires pour soigner nos animaux. Cet article n'est en aucun cas un affront envers les vétérinaires responsables qui mettent à jour leur connaissances. Ce qui est triste en revanche, est de rencontrer couramment le schéma majoritairement répandu internationalement.
Ce schéma correspond à un manque de connaissances biologiques quant à la gestion correcte de l'environnement, aux pathologies liées à un mauvais environnement biologique, au comportement normal de ces animaux dans leurs niches biologiques ou hors de celles-ci, de même qu'à des traitements de simples infections et d'abcès dont la mise en corrélation avec la niche biologique n'est pas prise en compte.

Ce problème n'est pas lié à un pays en particulier. En fait, nous pouvons l'observer partout, puisque notre organisation reçoit des retours d'expériences de propriétaires partout dans le monde, et que nos professionnels les rencontrent également partout. Cela semble être un phénomène général. Avec cet article nous voudrions encourager les propriétaires à ne jamais avoir peur de poser des questions quant au travail des vétérinaires et sur la santé de leurs chevaux.
La thèse scientifique du Dr.Cook, qui conclue en prouvant la douleur que provoque le mors dans la bouche sensible du cheval, est publiée depuis des ANNEES, elle n'est cependant pas encore inclue dans le programme scolaire vétérinaire, et est largement inconnue par les vétérinaires professionnels. Le mors est un corps étranger, portant sur le tissu muqueux et les terminaisons nerveuses de la mâchoire. Dans la bouche du cheval la seule présence de ce corps étranger déclenche le réflexe de mâcher, et le cheval commence à produire de la salive. Influencer ce corps étranger de différentes manières par la main du cavalier provoque une gêne et des douleurs neurologiques. Nous avons une quantité de photographies documentant les dommages causés par les mors, allant de simples contusions jusqu'au traumatisme tissulaire sévère de la langue, aux dommages sur le palais mou et la mandibule. Ces preuves bien étayées ont été publiés dans des revues scientifiques et restent à ce jour sans contestation, mais les vétérinaires n'utilisent toujours pas ces connaissances dans leur pratique et n'éduquent pas les propriétaires quant à ce problème. Cela laisse place à la spéculation sur la qualité de leurs connaissances et aussi sur les raisons possibles qui pourraient influer sur leur manque d'action. 

Surtout concernant les pieds - la plupart des vétérinaires n'ont pas évolué dans leurs connaissances sur le diagnostic et les options de traitement appropriées. Ici, nous voudrions vous présenter plusieurs cas d'incompétence dans le diagnostic et le traitement des différents problèmes de pied, que nous avons recueillies auprès de propriétaires que nous opposerons à notre pratique.

 Cas 1. Un mauvais traitement des problèmes de sabots par une équipe de vétérinaires et d'un maréchal-ferrant


Une jument de 19 ans, a été secourue et est arrivée avec un fer dit "orthopédique" sur une de ses antérieur. Le traitement de «pied creux» («maladie de la ligne blanche" avec la paroi), un problème qu'elle avait depuis des années. La jument était un cheval de CSO malgré ce pied - un fait incroyable, qui nous donne une autre raison sérieuse de douter du bien fondé du «sport» équestre et des buts de ceux qui y prennent part et le défende. Les propriétaires / sauveteurs se sont entendu dire que ce problème n'était «rien de spécial», mais en réalité, le pied ne pouvait même plus être ferré. La jument devait être transporté à une clinique à Telgte. Dans cette clinique un maréchal-ferrant a poussé un clou dans le trou dans la paroi du sabot et à voir à quelle profondeur il est allé, un objet mou aurait suffi. Puis il a effectué une ablation de la paroi du sabot, en supprimant une grande partie de la partie dorsale de la paroi.
  

La jument a été renvoyé à la maison avec un sabot bandé et une plaque en plastique servant de «protection». Il a été conseillé de mettre la jument au repos au boxe. La jument a passé un an au boxe. Son bandage a été renouvelé tous les jours. Exactement comme prescrit par l'équipe vétérinaire. Les propriétaires ont suivi leur avis, ayant la conviction que l'équipe de vétérinaire savait ce qu'elle faisait et qu'elle était bien là pour aider cette jument. Les propriétaires ont fait des efforts considérables pour donner plus d'espace à la jument pour vivre dans son isolement en lui offrant l'espace de deux boxes et un petit enclos. Après une année, sans amélioration, avec la paroi du sabot encore décollée, les propriétaires ont décidé de rejeter des conseils complémentaires de cette équipe de vétérinaires et de maréchal-ferrant et de chercher une autre solution. Ils ont décidé de sortir cette jument de son isolement afin qu'elle puisse rejoindre le reste du troupeau et se déplacer librement. Leur décision s'est avérée saine comme ils ont pu l'observer, puisqu'au fil du temps cette libre circulation a contribué à elle seule à l'amélioration de ses sabots et une meilleure croissance de la paroi.

 Cas 1. Analyse



Malgré les croyances largement répandues, les bactéries et les champignons ne sont pas une menace pour la ligne blanche d'un sabot en bonne santé, puisque dans la situation saine le taux de production corne dépasse toujours le taux de sa décomposition. Les bactéries et les champignons sont toujours présents dans n'importe quel sabot, ils sont nécessaires pour le sabot. Quand on obtient cet équilibre, les champignons et les bactéries font partie intégrante du mécanisme d'auto-parage naturel du sabot.
(pour plus d'informations: — “Hoof thrush” — http://www.academialiberti.de/academia/viewtopic.php?f=13&t=2015) 

La vraie cause de problèmes de ligne blanche est en fait due à une forme de sabot incorrecte et / ou au ferrages et / ou à cheval gardé dans de mauvaises conditions qui limitent son mouvement, provoque une déshydratation du sabot et des dommages du chorion par l'exposition à l'ammoniac. La forme incorrecte du sabot et / ou le ferrage et le manque de mouvement naturel entraînent une réduction de la circulation sanguine ainsi que des dégâts mécaniques du chorion, qui est le tissu qui produit la ligne blanche du pied. Ces causes entraînent également des dommages de la ligne blanche elle-même. Du fait de ces dommages et d'une moins bonne qualité et quantité de production de corne, la vitesse à laquelle la corne est décomposé commence à dépasser la vitesse à laquelle elle est produite, et la ligne blanche est ainsi détruite très haut dans le pied.


L'espace existant actuellement où la ligne blanche a été détruit permet aux organismes étrangers et à l'infection de pénétrer à l'intérieur du sabot. Aussi les populations normales de bactéries et de champignons explosent "hors de contrôle" et pénètrent plus profondément dans l'espace, allant jusqu'à "rogner la corne". Si le sabot continue à subir cette diminution de la circulation sanguine, et que des forces mécaniques impropres continuent de l'affecter, la ligne blanche et l'intérieur de la paroi se trouvent touchés, et un effet de "pied creux" apparait - la paroi commence à se décoller des tissus entourant la troisième phalange du pied. 
Dans cette situation, la ferrure ou la ferrure dite "orthopédique" ne peut que masquer le problème pendant un temps, puisqu'elle reste l'obstacle à la guérison, tandis que les dommages vont continuer à progresser, passant souvent inaperçus pour les propriétaires ainsi que pour certains professionnels. Puisqu'à travers la restriction du mécanisme du pied, le ferrage bloque la circulation sanguine dans le pied et crée des forces mécaniques dommageables.
Le retrait de la paroi ne s'attaque pas non plus à la vraie cause, puisque son but est juste de retirer une partie du pied « affecté par les bactéries et l'infection ». Au contraire, le retrait peut engendrer une situation dans laquelle l'infection peut affecter les tissus internes et la structure, puisque le pied est à nu. Les éléments du bandage et le placement d'une paroi artificielle peuvent créer plus de mal en terme de pression sur le chorion laminaire.
Et le pire conseil pouvant être prescrit dans une telle situation – lorsqu'un problème de pied est consécutif, entre autres, à un problème de circulation sanguine – est de laisser un cheval au repos au boxe. C'est un fait physiologique de base – La guérison ne peut se produire que par un métabolisme accru, c.a.d par une circulation sanguine accrue. Puisque le sang « frais » alimente les zones affectées par des nutriments – « reconstruire les blocs » demandait à renouveler les tissus endommagés. Plus la circulation sanguine est intense, plus vite survient la guérison. Laisser un cheval au repos au boxe signifie réduire la circulation dans les pieds, puisqu'elle n'est possible qu'avec du mouvement constant pour lequel le corps et les pieds du cheval sont prévus. De ce fait en restreignant la circulation, nous restreignons le processus de guérison.
De plus, la séparation du cheval de son troupeau, réduit le processus de guérison en créant des souffrances mentales et un déséquilibre psychologique. Le cheval est un animal grégaire et son cerveau a des aptitudes différentes de celui d'un animal solitaire. Son cortex cérébral est conçu pour n'envoyer des ordres à des centres nerveux que s'il se trouve en troupeau.
En premier, ce que devrait recommander n'importe quel praticien vétérinaire dans le cas de problème de ligne blanche serait un soin correct du pied dans des conditions de vies adaptées fournissant une possibilité de mouvement sans restrictions, ce qui va soutenir le mécanisme du pied et, à travers lui, toutes les fonctions destinées à favoriser la guérison.

Cas 2. Mauvais diagnostique et mauvais traitement de problèmes de pied par un vétérinaire

Un vétérinaire est intervenu pour le cas d'une jument trouvée boiteuse à l'antérieur droit, la nuit précédente, au retour du paddock. Les pieds de la jument étaient assez longs, et il était prévu qu'elle soit parée dans les jours qui suivaient. La jument avait eu les fers retirés moins de deux mois auparavant et était très sensible sur sol dur. Le vétérinaire a osculté le pied boiteux et a conclu que la boiterie était une fourbure due au fait que la jument avait mangé trop d'herbe. Le vétérinaire a pris une radio du pied et devant cette preuve son verdict suivant fut : « O.k., pas de basculement de la troisième phalange visible. Ce n'est pas de la fourbure» bien qu'il pensait que le problème venait quand même du pied. La jument reçu des antidouleurs et des anti-inflammatoires, et fut mise au repos au boxe. Deux jours après la jument marchait normalement, et fut ramenée par sa propriétaire au paddock avec le reste du troupeau, puisqu'elle devenait folle à rester seule à l'intérieur.
Deux jours après, il n'y avait pas plus de boiterie lors du parage. Le jour suivant le parage elle était de nouveau boiteuse de l'antérieur droit. Le vétérinaire intervint et conclut « fourbure ». Il prescrivit un repos complet, antidouleurs et antibiotiques. La jument restait tout le temps sans poser le pied droit au sol. Reposer tout son poids sur le pied gauche ne posait pas de problème.
Lorsqu'elle marchait elle ne semblait pas avoir de problème à compenser en posant tout le poids sur son antérieur gauche, mais elle était boiteuse sur l'antérieur droit. La propriétaire n'était pas d'accord non plus que ce soit de la fourbure qui cause cette boiterie et décida de ne pas donner les médicaments prescrits avant de se sentir confiante dans un diagnostic. Les professionnels des pieds qui venaient dans cette écurie n'étaient pas d'accord non plus sur la fourbure, ils pensaient plutôt à un abcès.
Après quelques jours de repos complet, la propriétaire sortit la jument pour une petite promenade. La jument était si contente de pouvoir bouger librement et elle trotta, bien que toujours boiteuse. Le jour suivant, la propriétaire ne supportait plus de voir sa jument souffrir de cette séparation avec son troupeau qui la rendait anxieuse, donc elle décida de laisser sa jument boiteuse avec le reste du troupeau pour la nuit. Le lendemain, l'abcès apparu dans la région de la couronne. En quelques jours la boiterie disparut complètement. La propriétaire appela le vétérinaire pour lui dire qu'il s'agissait d'un abcès, mais celui-ci n'était pas d'accord avec la preuve physique. Il persista à dire qu'il s'agissait de fourbure à l'antérieur droit. Plus tard la propriétaire reçut la facture du vétérinaire, établissant « Signes de basculement de la troisième phalange sur l'antérieur droit visible sur la radiographie. Diagnostic : Fourbure » (Nous nous souvenons qu'il avait dit à la propriétaire « Pas de basculement de la troisième phalange, n'est-ce pas?) 

Cas 2. Analyse

La fourbure affecte généralement les deux antérieurs voire les quatre pieds chez le cheval. La forme aiguë de la fourbure est caractérisée par la douleur que montre le cheval sur tous les pieds concernés. Elle peut se produire sans changements pathologiques à l'intérieur du pied tel que la bascule de la troisième phalange. Dans les cas extrêmes, la bascule peut apparaître, mais pas avant 48 heures après l'apparition des premiers signes de douleur.
La radiographie faite le lendemain de l'apparition de signes de fourbure aiguë ne peut pas être utilisée comme confirmation de ce diagnostic : c'est trop tôt pour que les changements soient visibles. Les changements apparaissant sur de telles radiographie peuvent résulter de problèmes antérieurs. La radiographie peut ne montrer aucun changements puisque la crise de fourbure aiguë peut se produire sans changements.
Ensuite, ce qui peut nous rendre suspicieux quant au diagnostic de "fourbure" dans ce cas c'est qu'il ne se produise que sur un pied. Il est extrêmement rare qu'un cheval soit atteint de fourbure sur un seul pied. Jusqu'à présent le seul cas répertorié nous montre qu'il s'agit des conséquences d'une compensation par une jambe, autrement dit d'un excès de poids sur cette jambe du fait d'une blessure à la jambe opposée et lorsque le cheval est immobilisé après une telle blessure ('static laminitis', Rooney.J)
Un autre constat, qui contredit le diagnostic de  "fourbure sur un pied", est  "la jument a mangé trop d'herbe". Les quatre pieds constituent UN organe métabolique du corps du cheval. La surcharge en glucides, qui produit un effet dans le corps du cheval identique à une intoxication ne peut pas affecter uniquement ¼ d'un organe métabolique dans notre cas.
Regardons la forme des deux pieds antérieurs de la jument:
  


Nous remarquons le même degré d'évasement de la paroi sur les deux antérieurs. L'évasement nous suggère un décollement sévère de la ligne blanche similaire sur CHAQUE pied. Ayant le même degré d'étirement de la ligne blanche sur les deux antérieurs, il est surprenant que la fourbure n'apparaisse que sur un pied.  

Ne connaissant que ces quelques faits devrait nous faire chercher une autre explication de boiterie sur un pied.

Le cheval a été déferré peu avant les événement décrits. Le fait de déferrer peut restaurer le mécanisme du pied à un point considérable. Avec chaque retour à un mécanisme fonctionnel dans le pied, la circulation sanguine est également améliorée de manière conséquente. Avec une amélioration de l'afflux sanguin, il devient possible au corps de soigner les problèmes, y compris drainer les pieds des tissus nécrosés, qui se sont formés dans les tissus internes lors de la longue période de ferrage. La formation d'abcès est la méthode utilisée par le corps pour se débarrasser de fragment de tissus morts trop importants pour être évacués dans le sang.

Dans ce cas la boiterie est réapparue dans toute sa splendeur directement après le parage. Le retrait de la corne trop longue via le parage a encore amélioré le fonctionnement du pied. Amélioration du fonctionnement implique amélioration de l'afflux sanguin donc amélioration des capacités de guérison.

Maintenant regardons à nouveau les photos des pieds:
   

L'abcès, suspendu dans ses fonctions auparavant du fait du manque d'apport de sang a reçu de nouvelles forces pour reprendre son travail après l'amélioration d'apport de sang neuf dans la zone affectée. Les abcès reçoivent du sang, tous les éléments, tels que les cellules sanguines dont ils ont besoin pour travailler. Meilleur est l'apport de sang, meilleur est l'effet guérisseur de l'abcès. C'est pourquoi les abcès ne sont pas rares après le déferrage et peuvent apparaître juste après un parage.

Si nous regardons de plus près, nous pouvons noter - le 'trou' en pince. La pression constante de l'extrémité de la troisième phalange sur la sole due à la mauvaise conformation du pied (talons trop hauts), combiné à la pression du pinçon du fer conduit à endommager les vaisseaux sanguins à cet endroit, puis, plus tard, à la destruction des tissus osseux, les tissus morts de l'os et du chorion se sont accumulés longtemps dans cette région. Les dommages dans la corne ont créé un point d'entrée pour les infections extérieures. tous cela crée la situation parfaite pour l'apparition d'abcès.

Regardons enfin les photos des pieds:
  
Nous pouvons voir l'endroit où l'abcès a percé la couronne. Cela s'est produit directement au dessus du point abîmé en pince. C'est le comportement typique des abcès - trouver le chemin le plus court pour sortir dans un tissus moins dur, les abcès ont tendance à percer à la jonction des tissus dur et des tissus mou.

Cas 3. Qualité inacceptable de radios faites par un spécialiste vétérinaire entraînant plusieurs erreurs de diagnostique de problèmes de pieds

Un vétérinaire est intervenu sur un hongre de 18ans pour faire des radios des antérieurs. Le cheval avait été ferré pendant des années et était déferré depuis un mois lors de la visite. Les radios avaient été réclamées par un professionnel du soin du pied pour juger des conditions suite au déferrage. A l'époque ou les radios ont été réalisées, les pieds étaient comme cela :
  


Voilà les radiographies réalisées pour ce cas :
  
 
Sur le courrier joint aux clichés que le propriétaire reçu du vétérinaire, nous avons appris entre autre " ..l'espace entre la paroi et la troisième phalange semble plus important dans l'antérieur droit que dans le gauche, ce qui peut indiquer une résorption (une disparition) de l'os"

Cas 3. Analyse

Le premier problème important qu'indique l'espace croissant entre l'os et la paroi est un changement en fourbure chronique, à l'intérieur du pied : ligne blanche endommagée et affaiblie, détachement et bascule de la troisième phalange. Mais même ainsi la fourbure se produit sur les deux antérieurs, le degré de changement peut être différent dans chaque pied du fait de la différence de forme des pieds.

Concernant l'interprétation de la seule perte osseuse pouvant causer un écart plus important entre l'os et la paroi, il s'agirait d'une déformation dramatique de l'os, ce qui n'est pas visible sur ces radiographies. Si le constat était correct alors le type de déformation dont parle le vétérinaire génère habituellement une forme particulière de la surface dorsale de la troisième phalange, présentant un processus extenseur plus important que la normale, en raison de l'anatomie et de la physiologie du sabot. Celui-ci n'étant pas affecté par la pression destructrice qui cause la destruction osseuse sur la surface dorsale de la troisième phalange. Nous ne voyons cette forme spécifique sur aucun des os d'après les radios.

Le diagnostic établit qu'un seul os est affecté, et ceci suppose que des degrés différents devraient être visibles sur chaque os, les radios ne laissent pas voir cette différence.

Tout d'abord ce que nous pouvons effectivement constater sur ces radios est que leur qualité est inacceptable. Elle est inacceptable parce qu'aucune sole n'est visible et que la partie inférieure est surexposée . De ce fait nous ne pouvons pas observer la finesse des soles et la position de la troisième phalange par rapport au sol. Les radios des pieds devraient toujours être réalisées avec un niveau du sol visible sur le cliché. On ne voit pas non plus de jonction prononcée entre la couronne et la paroi sur les radios, ce qui empêche de se rendre compte correctement du degré de la bascule de l'os.

Il n'y a pas de différence visible d'espace significative entre la paroi et l'os sur les deux pieds, d'après les radios. Ce que l'on observe en réalité est la différence de position de la troisième phalange dans le pied, du fait de la différence de forme des pieds (nous pouvons voir la différence sur les photos) – l'un des pieds est plus haut (talons plus longs) alors que l'autre est plat. Et nous pouvons voir le degré de bascule dans chaque pied.



En obtenant de tels résultats sur les radios, un vétérinaire professionnel doit informer le propriétaire du danger d'une évolution plus grave des changements pathologiques dans de tels pieds et de la possibilité pour le cheval de développer une fourbure chronique s'il ne reçoit pas les soins corrects appropriés afin de remettre la troisième phalange dans une position physiologique correcte à l'intérieur du pied, rétablissant par là, la cohésion de la ligne blanche, afin de prévenir de futurs décollements.

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Nous encourageons les propriétaires à poser toutes les questions qu'ils peuvent avoir sur cet article ainsi que sur n'importe quel traitement qu'ils donnent à leur cheval en suivant les prescriptions d'un vétérinaire. Nous recommandons les étapes suivantes:
 
N'ayez pas peur d'interroger qui que ce soit pour la santé de votre cheval. 


Si vous avez à faire à un expert, alors celui-ci doit pouvoir vous expliquer chaque détail sur lequel vous le questionnez, ainsi que la cohérence du problème concerné avec l'ensemble du corps du cheval. Gardez en mémoire que la médecine vétérinaire allopathique n'est pas une médecine naturelle et que votre vétérinaire est susceptible de ne pas connaître la médecine vétérinaire naturelle. 

Refusez tout traitement suggéré par un vétérinaire qui recommande d'enfermer votre cheval au boxe. Les chevaux doivent avoir une liberté de mouvement pour pouvoir guérir. 

Refusez le traitement suggéré par un vétérinaire qui prescrit des antidouleurs chimiques, des corticostéroïdes ou des antibiotiques à votre cheval sans vous prévenir sur leurs effets secondaires ou sans chercher des possibilité de thérapies alternatives (phytothérapie, homéopathie, etc.) En marge du chaos métabolique créé dans le corps du cheval, qui rend le processus de guérison difficile, les médicaments chimiques sont bien connus pour leurs effets secondaires sévères dans le corps du cheval. Juste quelques effets secondaires : les anti-inflammatoires et antidouleurs non stéroïdaux sont connus pour être la cause d'ulcères de l'estomac et des intestins ; les antibiotiques sont reconnus pour détruire les défenses immunitaires, les corticostéroïdes sont répertoriés comme cause de fourbure chez le cheval. 

Refusez le traitement d'un vétérinaire qui ne prend pas en compte le côté psychologique du comportement du cheval (le cheval est un animal grégaire, la séparation du troupeau cause énormément de stress et rend la guérison difficile). 

Refusez les traitements qui ne font que « fonctionner » votre cheval afin que vous puissiez l'utiliser à nouveau rapidement. 

Cherchez les experts qui vont travailler au rythme du corps en prenant en compte les processus de guérison que celui-ci comporte, aucun cheval ne mérite moins que cela. 

cas analysés par Natalija Aleksandrova